Jésus-Christ notre substitut





Chers et bien-aimés frères et soeurs, je vous salue dans le nom de JÉSUS-CHRIST.
Que la paix et la grâce de DIEU soit le partage de nous tous en ce jour.

Je vous invite à faire une lecture dans le livre de la Genèse, où dans un entretien entre Abraham et son fils Isaac, la Parole de Dieu nous fait entrevoir prophétiquement ce qui va nous conduire à considérer, en la personne de JÉSUS-CHRIST, notre parfait  SUBSTITUT.

LE SUBSTITUT est celui qui remplace un autre et qui est amené à tenir le même rôle et exercer la même fonction. (ex. : le substitut du procureur).
 

Regardons dans : Genèse chapitre 22 verset 7.
Nous lisons : Alors Isaac parlant à Abraham, son père dit : « Mon père ! Et il répondit : Me voici, mon fils ! »  Isaac reprit : « Voici le feu et le bois ; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? »  Verset 8 Abraham répondit : « Mon fils Dieu se pourvoira  lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble ».

Pour saisir la portée prophétique contenue dans le texte, il est bon d'en considérer les personnages.

En  ABRAHAM  nous avons :
                        
                        a - Le  choix de Dieu 
                        b - Les promesses  de Dieu
                        c - L 'accomplissement  de son dessein

En ISAAC  nous avons :

                        a - L'effet de la promesse (faite  à Abraham)
                        b - Le type de JÉSUS-CHRIST (Le Fils de Dieu)
                        c - Celui qui est demandé par DIEU en holocauste

A partir de ces éléments nous pouvons avancer et progresser dans notre compréhension.

Abraham est dans le plan de Dieu dans un moment particulier. Celui où Dieu veut l'emmener au plus haut degré de la foi : celui de le rendre juste par l'accomplissement d'une oeuvre, le don et le sacrifice de son fils Isaac. Si nous considérons  Genèse chapitre 22  Verset  2, Dieu a été exigeant dans sa demande pour en marquer l'importance. 

« PRENDS TON FILS, TON UNIQUE, CELUI QUE TU AIMES, ISAAC ET OFFRE LE  EN HOLOCAUSTE, SUR L'UNE DES MONTAGNES QUE JE TE DIRAI ». Cela  pourrait  sembler étrange,  paraître  surprenant, et à plus d'un titre étonnant. En effet, après plusieurs années d'attente, d'espérance, Dieu avait accompli sa promesse, et mettant son serviteur à l'épreuve, il lui demande le sacrifice de celui qu'il lui a LUI-MÊME donné.

 

Si sur le plan humain cela peut sembler surprenant, mais  regardons l'expression de L'ÉCRITURE.

Genèse chapitre 18 verset 14 : « Y A-T-IL QUELQUE CHOSE QUI SOIT ÉTONNANT DE LA PART DE L'ÉTERNEL ? »
  
Jérémie chapitre 32 verset 27 : « VOICI, JE SUIS L'ÉTERNEL, LE DIEU DE TOUTE CHAIR. Y A-T-IL RIEN QUI SOIT ÉTONNANT DE MA PART ? »

Esaïe chapitre 55 verset 8 : Dieu nous montre, en nous les rappelant, « Que ses pensées ne sont pas nos pensées, et que ses voies ne sont pas nos voies. » Et pour les évaluer et les mesurer, il prend la distance du ciel à la terre.

Malgré tout ce qu'il serait difficile à saisir pour un esprit non éclairé, nous, enfants de DIEU, sauvés par grâce, par la foi dans l'oeuvre accomplie par JÉSUS-CHRIST, à la croix  du calvaire, nous comprenons que tout ce qui se dessine ici, est un plan parfaitement tracé par DIEU notre Père céleste, qui entrevoit autant le salut de nos âmes, par le pardon de nos péchés, et tout ce qui en découlerait comme bénédictions spirituelles pour chacun de ceux que le temps venu, il adopterait en CHRIST.

Oui,  nous pouvons Lui rendre grâces et déclarer :
Merci  Ô Dieu, tu as en JÉSUS-CHRIST, pourvu à l'Agneau pour le sacrifice (l'holocauste).
Merci Ô DIEU,  tu t'es pourvu toi-même de l'Agneau  (Genèse chapitre 22 verset 8)  « Mon fils  Dieu se pourvoit LUI-MÊME  de l'agneau pour l'holocauste ».
Lorsque qu'ABRAHAM, après avoir élevé l'autel, rangé le bois, lié son fils, le mit sur l'autel par-dessus le bois, étendit la main et prit le couteau, pour égorger son fils, l'ange de l'Eternel l'appelle des cieux et dit : « ABRAHAM ! ABRAHAM ! N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fait rien ; car je sais maintenant que tu crains DIEU, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.

Remarquons ceci : ISAAC ne dit pas un mot  (CHRIST  était semblable à un agneau muet)
Esaïe chapitre 53  verset  7  « il n'a point ouvert la bouche ».

La suite du récit (verset 13) : « Abraham leva les yeux et vit derrière lui un bélier, retenu dans un buisson par les cornes. Il alla le prendre et l'offrit en holocauste ».
DIEU a pourvu, Dieu s'est pourvu. (Jean chapitre 3 verset 16).
Si l'agneau est caractérisé par la faiblesse, la douceur et l'innocence, le bélier est défini  par sa force, sa puissance et sa détermination devant l'obstacle qu'il a décidé d'abattre.

Le bélier offert à la place de : (nous ouvre le chemin de la substitution), JÉSUS-CHRIST s'est livré LUI-MÊME en sacrifice pour tous.
Romains chapitre 4 verset 25, Ephésiens chapitre 5 verset 2   : « CHRIST qui s'est livré lui-même à DIEU comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur ».
Esaïe le prophète l'avait entrevu, et déclaré  Esaïe chapitre 53 verset 8, verset 5 « Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ».
2 Corinthiens chapitre 5 verset 21. « Car Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en Lui  justice de Dieu ».

Quelle espérance glorieuse est la nôtre !
Quel  amour du Père manifesté pour nous en JÉSUS-CHRIST !

CHRIST notre SUBSTITUT est mort, bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous.
Que son Nom soit à jamais glorifié, béni, exalté, honoré, magnifié, célébré. AMEN !

Que Dieu notre PÈRE CÉLESTE, EN JÉSUS-CHRIST SON FILS, NOUS FORTIFIE.

Votre frère et Pasteur qui vous aime en CHRIST 

Claude GENTIL