Étape par étape
S.C quitte la Martinique en 1974 pour la Métropole où une embauche à la SNCF l’attend. Hébergé chez sa sœur et son beau-frère, il découvre l’Évangile.
Lui qui pensait connaître Dieu par ce qu’il avait hérité de l’Église Catholique, découvre une réelle relation entre Dieu et l’homme. En effet, la première fois qu’il pénètre dans une salle où se tient une réunion de prière, S.C est sidéré de voir et d’entendre des hommes et des femmes invoquer Dieu au nom de Jésus- Christ, ouvertement, en toute liberté. Ces prières le touchent au plus profond de son être.
Il y retournera régulièrement, d’abord à la salle Sentier, puis à la salle Wagram. C’est là, qu’il sera témoin de la puissance de Dieu qui délivre par la prière au nom de Jésus-Christ, des hommes et des femmes, des forces occultes qui les déminaient. Dans un premier temps, les prières étaient faites avec impositions des mains par les prédicateurs mais le nombre des personnes était telle, que c’est par la prière de la foi, que les personnes ont été délivrés, à leur place. S.C est touché par cette puissance jamais connue jusque-là. Cette révélation de la puissance qui se cache derrière le nom de Jésus-Christ est bien loin de la représentation du « petit Jésus porté par Marie. »
Les réunions étaient en itinérance de salle en salle, de lieu en lieu. Cela n’était pas un obstacle aux yeux de S.C pour assouvir sa soif de connaître davantage Dieu et son fils Jésus-Christ, ni d’ailleurs pour tous ceux qui régulièrement s’attelaient à chercher un endroit, leur permettant de se réunir. Bientôt, une salle au 275 avenue Daumesnil dans le douzième arrondissement est acquise.
Ce cheminement étape par étape a été aussi celui de la place de Dieu, de Jésus- Christ et de sa parole dans le cœur de S.C . Au fur et à mesure des réunions, la parole fait son travail à son insu. L’amour de son prochain a été pour lui, le premier fruit. Ainsi, il propose son aide au nettoyage des locaux, aux personnes âgées qui s’y attèlent.
Plus tard, une prise de conscience du sacrifice de Jésus-Christ pour le pardon de ses péchés et de la véracité de la Bible s’installe en lui. Puis un jour, il décide d’aller plus loin et s’engage par le baptême car il réalise la bonté de Dieu qui vaut bien plus que l’or. Obéir à sa parole n’est que joie devant le sacrifice de Jésus-Christ à la croix. L’assurance du salut est venue habiter son cœur étape par étape, depuis qu’elle a pris racine, elle ne l’a jamais quitté et n’a cessé de porter du fruit.