J.A a été élevé par ses grands-parents, principalement par sa grand-mère ; son grand-père étant déjà sévèrement atteint de la maladie de Parkinson.

De sa grand-mère pieuse et dévote dans la religion catholique, il cultive le goût pour la prière et de la lecture de la bible. Il est fasciné par les évangiles et particulièrement par les paroles de Jésus-Christ.

Toutefois, cette enfance sera marquée par des attouchements qu’il subira chaque nuit. Il ne sait pas qui est son bourreau, il ferme les yeux en sentant son arrivée, comme sortant de son corps, qui, dans ce terrible moment ne lui appartient plus. Il entend son agresseur repartir en riant, d’un rire diabolique certainement convaincu du silence de sa victime.

Ses grands-parents vieillissent, la maladie de parkinson aggrave l’état de son grand-père ce qui les poussent à confier J.A à une tante qui partait pour la Métropole.  Une nouvelle séparation qui s’ajoute à toutes celles que J.A a subit accentuant sa souffrance. Cependant, ce tournant dans sa vie, lui permit d’être délivré de son tortionnaire nocturne, dont les actes seront enfuis dans son inconscient.

En Métropole, J.A se rend compte que ses pratiques religieuses lui manquent et paradoxalement que la religion catholique n’était pas un choix personnel. C’est ainsi qu’il se met en quête de vérité, de connaissance par la lecture de tous les livres religieux. Une question l’interpelle : » Jésus-Christ n’était pas noir, moi qui suis noir, qui est mon Dieu ? Beaucoup d’autres questionnements sont l’objet de sa réflexion, la politique et la société n’en sont pas exemptes. La pratique des arts martiaux le conduit petit à petit vers la philosophie bouddhiste avec toutefois toujours le même attachement aux paroles de Jésus-Christ qu’il trouve belles.

J.A. est témoin de l’impact de Jésus-Christ dans la vie de son oncle. Il comprend  que Dieu avait déjà fait le premier pas en le délivrant de son agresseur sexuel. La révélation de la personne de Jésus-Christ ébranle tout son être, jusqu’à son inconscient mettant en évidence ce qui était enfoui.

Dieu attendait de lui, maintenant, qu’il s’approche, il prend conscience que celui qui l’aime réellement, c’est Dieu qui a donné son fils, Jésus-Christ, afin de le sauver et lui accorder la vraie liberté, le pardon des péchés et la paix.

J.A cherchait la source de la vie, en trouvant Jésus-Christ, il n’a plus jamais soif.