Poursuivie par la mort

Témoignage n° 18

A.G a grandi dans une famille de treize enfants, en Martinique où elle rencontre des difficultés scolaires qui l’a feront travailler très tôt.

Elle est une enfant aimante et ressent une étrange attirance pour les morts, et le besoin de les toucher. Cette relation mortuaire lui a fait vivre des nuits agitées où elle est visitée par les esprits des morts. Petit à petit, des pensées de suicide l’envahissent. La mort devient alors une compagnie constante.

Une nuit la lutte contre la mort était telle, que le lendemain, A.G décide de chercher du secours auprès d’un marabout. Malgré qu’elle soit une fervente Catholique, elle reconnaît que ses prières n’ont aucune efficacité.

Mais ni ses prières, ni le marabout ne parviendront à la secourir.

La mort devient de plus en plus envahissante, et face à elle, A.G  est désarmée. Les pensées de suicide ne la quittent pas, et c’est avec elles qu’elle arrive à Paris en 1975.

Les voluptés de la vie, dans la luxure, l’alcool, les cigarettes, le sexe étaient sans limite. Elle avait beau avaler des verres et des verres de rhum, elle gardait toute sa lucidité avec un sentiment faussé de maitrise.

A.G est dans une perversité dont elle n’est pas consciente.

Tous les mois, elle consulte des marabouts. Pour se faire, elle va jusqu’à emprunter de l’argent, comme un besoin existentiel, cherchant comment vaincre la mort.

En 1982, une amie l’invite à venir écouter l’évangile. Dans une confusion inexpliquée, elle accepte pensant qu’il s’agissait d’une invitation pour aller voir un nouveau marabout.

A l’entrée de l’Eglise Evangélique Rencontre Espérance, une force intérieure l’empêche d’avancer, une sensation d’être étranglée, étouffée. L’esprit obscurci, elle ne comprend rien à ce qu’elle entend. Puis une lutte en elle est menée pour répondre à l’invitation à laisser entrer Jésus-Christ dans son cœur.

Dieu dans son immense grâce est venu jusqu’à elle, elle, qui était dominée par le péché, qu’elle buvait comme de l’eau, a été délivrée de l’esprit marital qui l’a poussait à « consommer les hommes ».

A.G  a vécu le plus beau jour de sa vie, la mort a disparu ! Tout son être appartient à présent à Dieu en Jésus-Christ son fils qui l’a délivré de la mort et du péché.