A la naissance de S.C ce n’est pas une maison en fête qui le reçoit, mais une maison de deuil. Son frère de deux ans vient de mourir, on dit alors de S.C, « le vivant a pris la place du mort ! » Sa venue au monde est accompagnée de la mort de son frère, qui le conduira dans une culpabilité qui ne le quittera plus.

Son enfance, il la traverse dans la souffrance, la solitude et l’incompréhension.

Il n’y avait pas de place pour lui, sa présence même évoque la mort de son frère.

 

Ses paroles, ses pensées et ses actes, ne sont qu’une continuité d’échec qui le poussera à croire qu’il sera incapable de construire un avenir avec quelqu’un, persuadé que tout ce qu’il entreprendra ne pourra en être autrement.

S.C souffre et fait souffrir. Adulte il se met en ménage avec une jeune femme qui supporte en silence sa souffrance, qui se manifeste parfois en quittant le domicile pendant plusieurs jours sans donner signe de vie.

 

Résigné dans cet esprit de culpabilité, qui le mine et l’emprisonne,  S.C vit comme un homme traqué, toujours en fuite par peur de ses réactions, seulement c’est lui-même qu’il fuit.

Quand son beau-frère lui parle de la puissance de l’évangile, il doute. Il se demande si quelqu’un peut vraiment faire quelque chose pour lui.

Lorsque plus tard une collègue l’invite à venir écouter l’évangile, il accepte mais pour lui c’est du cinéma, c’est avec moquerie qu’il se rend à cette invitation.

Surpris, il découvre alors que c’est son péché qui le séparait de Dieu et le conduisait dans cet état. L’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ à la croix lui est révélé comme une évidence. Justifié, acquitté S.C est comme une chenille transformée en papillon, comme une bouteille qui se vide de sa souillure et se remplie de la parole de Dieu. Une paix profonde envahit son cœur. Dieu a dépouillé en Jésus-Christ toutes les puissances qui le tenaient dans l’humiliation et la culpabilité.

Libre, il se marie et entame une vie nouvelle pour Dieu et Jésus-Christ.

Jésus le Christ, le fils de Dieu a pris sa place en mourant à la croix. Ressuscité, celui qui était mort est vivant, tout comme S.C qui était mort, et qui est passé à la vie en Jésus-Christ.